Vous aimez les romans simples à lire?
Vous cherchez un livre qui va vous faire du bien?
Présentation:
Le jour où j’ai appris à vivre de Laurent Gounelle fut publié en 2014, ce livre comme les autres romans de Laurent Gouelle a connu un grand succès. La lecture de ce livre est agréable et fait beaucoup de bien. Ce livre se compose de plusieurs histoires parallèles qui au final ont toutes un rapport entre elles. Je vais essayer de vous faire un petit résumé sans tout vous « spoiler ».
Jonathan est un homme qui a la quarantaine et qui vit à San Francisco. Il travaille beaucoup et n’est pas super satisfait de sa vie. Un dimanche il laisse une bohémienne lire l’avenir dans la paume de sa main, elle lui dit qu’il va mourir. Cette prédiction le trouble énormément, il décide alors d’arrêter de travailler un moment et de quitter San Francisco pour aller passer un peu de temps à la campagne avec sa tante. Les enseignements de sa tante vont lui changer sa vie.
Maintenant je vais partager avec vous quelques leçons et phrases cool que j’ai tirées de ce livre.
Les sages conseils de la tante
Lorsque Jonathan rend visite à tante qu’il apprécie beaucoup, il se rend compte qu’il ne l’a pas visité depuis longtemps. « Nos vies à cent à l’heure nous amènent parfois à négliger ceux qu’on aime ».
Ensuite, Jonathan s’énerve en se rendant compte que sa voiture est en panne, sa tante lui dit:
«-Est-ce que tu y penseras encore dans 20 ans? (de la panne).
-Non
-Alors oublie-la ».
Jonathan commença à se sentir bien à la campagne aux côtés de sa tante. Il commençait donc à avoir un autre problème: le temps.
Le temps s’accélérait chaque jour. Ses journées, pourtant peu actives, lui semblaient défiler en un clin d’œil. Il commençait à sentir que ce séjour allait passer rapidement, ainsi que le reste de sa vie.
Il voulait trouver le moyen de retenir le temps. Quand il était gamin, un simple après-midi semblait long. Mais adulte, la vie filait à toute allure, chaque année semblait plus courte que la précédente. D’ailleurs, un ami physicien le lui avait dit. En terme de perception, on atteint la moitié de sa vie à l’âge de seize ans.
Jonathan commença à se sentir bien dans la nature, sa tante lui dit: « La nature nous rend ce que la société nous a confisqué. La société nous fait croire qu’il nous manque quelque chose ».
Ce qui nous amène à cette citation de Victor Hugo « La nature nous parle, mais nous ne savons l’écouter ».
Le simple fait de marcher en forêt renforce notre système immunitaire.
Et elle lui donne cet autre conseil: ne cherche pas le bonheur à l’extérieur.
Elle va ensuite plus loin dans ses explications:
« Les bouddhistes ont très bien compris ce phénomène. Ils considèrent que nos désirs sont les causes de nos souffrances. C’est pour cela qu’ils nous invitent à nous libérer de nos désirs.
Plus tu te tourneras vers l’extérieur pour chercher des satisfactions. Plus tu ressentiras le manque. On est conditionné. On se tue au travail sans réaliser que l’on a pas besoin de tout ce après quoi l’on court ».
Elle nous donne ensuite cette citation de Marc Aurèle:
« Donnez-moi le courage de changer ce qui peut l’être, d’accepter sereinement les choses que je ne peux pas changer, et la sagesse de distinguer l’une de l’autre ».
Ensuite sa tante commence à lui expliquer le fait que tous les hommes sont reliés.
Puisqu’on est tous reliés. En luttant contre les autres, on lutte contre soi-même.
L’être humain est un être de relations. Relations avec les autres, avec les animaux et avec les plantes. Les relations sont l’essence de notre vie.
Certains croient pouvoir vivre sans dépendre de personne. Ils pensent que leur bonheur ne dépend que d’eux-même. C’est une illusion monumentale.
La tante de Jonathan nous raconte ensuite l’anecdote de la dinde. Une anecdote qui nous fait réfléchir à la pertinence de nos actions. Cette anecdote est celle d’un homme qui remarque qu’à chaque Thanksgiving, sa femme coupe une partie de la dinde (pourtant comestible) avant de la mettre dans le four. Il lui demande alors:
« -Pourquoi tu coupes une partie du derrière de la dinde avant de la mettre dans le four?
-Parce que cela fait partie de la recette. Ma mère l’a toujours fait comme ça. »
L’homme décide donc d’appeler sa belle-mère pour lui poser la même question:
« -Pourquoi vous coupez une partie du derrière de la dinde avant de la mettre dans le four?
-Parce que cela fait partie de la recette. Ma mère l’a toujours fait comme ça. »
Heureusement pour cet homme, la grand-mère de sa femme était encore en vie, il décide donc de l’appeler pour poser la même question :
« -Pourquoi vous coupez une partie du derrière de la dinde avant de la mettre dans le four?
-aaaah mon pauvre! c’est parce que mon four était trop petit pour qu’elle rentre en entier ! ».
Pour souligner le fait de faire attention à la pertinence de nos actions, elle ajoute:
« Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ».
Le bien-être vient du bien-être. Le but de la vie est donc de savoir qui l’on est, puis de l’être pleinement, à chaque instant, et refuser d’être autre chose.
Jonathan en action
De retour de son séjour chez sa tante, Jonathan commence à mettre en pratique tous ses conseils. En buvant un café avec son associé qui est en train de se moquer de quelqu’un qui est en train de rater son créneau, il lui répond:
« Moi aussi je rate mes créneaux des fois, et en fait j’ai plein d’autres défauts; j’ai souvent peur, je ne suis pas très courageux. Je doute parfois de moi, aussi, puis je manque d’énergie. Je ne suis pas perfectionniste, je n’aime pas fignoler les détails, je procrastine, des fois je crie sur ma fille et après je m’en veux ».
Si chacun de nous était conscient de l’immense valeur qui est la sienne, c’est toute la face du monde qui en serait changée.
Mais on vit dans une société où l’on dit rarement aux gens le bien que l’on pense d’eux. Chacun garde secrètement pour soi ses opinions positives comme des graines qu’on laisserait se dessécher au fond de sa poche au lieu de les semer ou de les confier au souffle du vent, à la terre et à la pluie.
Jonathan remarqua:
C’est en effet très amusant d’observer une personne inconnue en essayant de deviner quelles sont ses qualités, juste comme ça, au feeling. La regarder quelques instants, et sentir sa manière d’être, ses valeurs, ses vertus et ses atouts. C’est complètement subjectif, absolument pas rationnel, et totalement infondé. Puis vous trouvez le moyen d’entrer en relation et de converser avec elle, et vous vous amusez à constater que la plupart du temps, vous avez vu juste.
Selon le nouveau Jonathan « le luxe est l’indemnité compensatoire d’une estime de soi foireuse », il défend aussi une nouvelle valeur: le non-sens de la compétition.
Ensuite il déclare: « j’aime être en phase avec les autres et en paix avec moi-même, je me sens bien quand mes actes expriment qui je suis … être en phase avec les autres, c’est être en paix avec moi-même».
La conscience de la mort
La conscience de la mort est l’essence de la vie.
Quand on demande aux gens s’ils sont heureux, ils sont beaucoup plus à répondre oui à 60 ans qu’à 20 ans.
La plus grande de nos limites, la plus incontournable, c’est la mort… Notre vie commence véritablement le jour où l’on prend conscience que l’on mourra un jour, et qu’on l’accepte pleinement.
La conscience de la mort permet de se libérer de ses illusions. On réalise soudain ce qui a de la valeur dans notre vie. Tout le reste qui, jusqu’alors mobilisait notre énergie, devient d’un seul coup secondaire. On s’autorise à être soi-même à exprimer ce que l’on ressent, à vivre ce que l’on veut vivre.
Bien vivre, c’est se préparer à mourir sans regret.
Concept principal du livre:
En pensant à notre propre mort, nous nous rendons compte que de ce qui est important dans notre vie. Il ne faut pas oublier que nous sommes reliés à tous les autres êtres humains, aux animaux et à la nature. La vulnérabilité est une bonne valeur.
Ce que le livre apporte:
- bien-être
- valorisation de sa vulnérabilité
- réflexion sur la pertinence de ses actions
- altruisme
Sensations à la lecture:
- grande sensation de bien-être
- acceptation de sa vulnérabilité
- empathie