Comment se faire des amis – Dale Carnegie

Salut les amis, ça vous direz que l’on parle d’un des premiers livres de développement personnel?

Et en plus s’il s’agit d’un des livres les plus vendus au monde, ça vous intéresse?

Présentation:

Les amis, cette fois on s’attaque à un gros morceau, Comment se faire des amis de Dale Carnegie est selon moi un véritable chef-d’œuvre, on y trouve des perles à toutes les pages!



Comment se faire des amis est véritablement un livre à lire au moins une fois dans sa vie (voir plusieurs fois), tant il vous sera utile. Car tout le monde doit améliorer sa relation avec les autres, que l’on soit homme/femme, chef d’entreprise, concierge ou femme au foyer etc… tout le monde a besoin de réussir socialement.

Pour écrire ce livre, Dale Carnegie et son équipe ont lu tout ce qu’il pouvait sur les relations humaines.

Ce livre vous provoquera une véritable prise de conscience sur les erreurs que vous faites en matière de relations humaines.

Cela va être difficile pour moi de vous en faire une chronique car il y a tellement de choses à raconter dessus…

Bon allons-y!

La nature humaine

Commençons par le commencement, Dale Carnegie nous parle d’un des criminels les plus dangereux que la police américaine ait jamais connu, cet homme tua de nombreuses personnes (dont plusieurs policiers..) parfois sans même avoir de raisons valables pour cela. Pourtant cet homme s’est considéré jusqu’à la fin de sa vie comme un homme au grand cœur…

Les prisons sont remplies de ce genre de personnes qui ont commis des choses impardonnables mais qui ne se considèrent elles-mêmes pas comme des mauvaises personnes. C’est ce qui nous mène au premier point apporté par Mr Carnegie : dans vos relations avec les autres, rappelez-vous que l’être humain n’est pas une créature logique mais une créature guidée par son ego et ses émotions. Cette créature est motivée par la fierté et la vanité.

Un des principes de la nature humaine est le besoin d’être apprécié.

En général, les gens ne se critiquent jamais eux-mêmes, même si le mal qu’ils ont fait est prouvé. La nature humaine en action… Les malfaiteurs accusent tout le monde sauf eux-même… Nous sommes tous comme cela!

Nous sommes d’une certaine manière réticents à donner à notre prochain une chaleureuse éloge ou félicitation.

Rappelez-vous que la personne à qui vous parlez est 100 fois plus intéressé par elle-même et par ses problèmes et besoins qu’elle l’est par vous-même et vos problèmes.

La nature humaine est comme cela, mais quand à vous cher lecteur, essayez de lutter contre cette même nature chez vous. Rappelez-vous cette phrase d’Alfred Adler:

« C’est l’individu qui n’est pas intéressé par ses prochains qui a le plus de difficultés dans la vie et qui crée les plus grandes blessures aux autres. C’est parmi ce genre d’individu que les échecs de l’humanité surgissent ».

Le sentiment d’importance

Se sentir important est un sentiment cher à tous les êtres humains. Ainsi, faites que votre interlocuteur se sente toujours important. Faites que cette personne se sente importante, oui mais faites-le sincèrement! Rappelez-vous de cette simple phrase tirée de la Bible :

« traitez les autres comme vous voulez être traités », vous aimez les compliments ? Faites-en aux autres (tout en restant sincère).

Pour cela, vous devez écouter les autres, cela les aident à se faire se sentir important. Laissez les autres faire une grande partie de la conversation. Personne ne résiste à la flatterie d’être écouté sincèrement.



Bien souvent, la seule chose dont nous avons le plus besoin, c’est juste d’une personne compatissante qui nous écoute.

Un célèbre poète romain, Publilius Syrus nota: « nous sommes intéressés par les autres lorsqu’ils sont intéressés par nous ».

Pour vous aider dans cette tâche, pensez à la phrase d’Emerson :

« Tout homme est d’une certaine manière supérieur à moi-même. De cette façon, j’apprends de chacun d’eux ».

Si vous avez une bonne idée à mettre en pratique, laissez penser à votre interlocuteur que l’idée vient de lui. Si votre interlocuteur a fait une erreur, laissez-lui sauver la face.

Soyez toujours compatissant envers les idées et désirs de l’autre personne et faites appel à ses nobles motivations. Et si vous devez négocier, commencez par énoncer les intérêts de votre interlocuteur.

Mais surtout, gardez en tête que la route royale pour accéder au cœur d’une personne est de lui parler et de lui faire parler des choses qu’elle chérit le plus.

La seule façon de gagner une dispute c’est de l’éviter

Évitez les disputes et les débats comme si c’était la peste!

Vous ne pouvez gagner une dispute, si vous perdez vous perdez, et si vous gagnez vous perdez car vous aurez créé de la rancœur chez votre interlocuteur. Donc la seule façon de gagner une dispute est de l’éviter.

Le plus longtemps un querelle dure, le plus têtu chacun des parties devient.

Pourquoi prouver à une personne qu’elle a tort? Est-ce que cela la fera vous aimer? Pourquoi ne pas lui laisser sauver la face? Elle ne vous a pas demandé votre opinion, elle ne le voulait pas.

J’ai personnellement du mal à appliquer cette règle avec ma famille car j’ai souvent l’impression que l’on s’attaque directement à deux des plus beaux cadeaux que la vie nous ait donné, qui sont le libre arbitre et la liberté de penser.

Je vous laisse une citation de Benjamin Franklin :

« Si vous débattez et vous vous justifiez et vous contredisez, vous pouvez des fois arriver à une victoire mais ça sera une faible victoire car vous n’aurez pas la bonne volonté de votre opposant ».

« s’il y a secret du succès » dit Henry Ford « c’est la compétence à comprendre le point de vue de l’autre et voir les choses selon ce point de vue autant qu’avec le votre ».

Le manque de respect ne convainc jamais une personne, mordez-vous la langue quand des mots irrespectueux vous arrivent à l’esprit. Montrez du respect pour l’opinion des autres, ne dites jamais « vous avez tort ».

Dale Carnegie est convaincu que rien de bien n’est accompli et que beaucoup de dégâts peuvent être faits si vous dites directement à une personne qu’elle a tort. Vous arriverez uniquement à enlever de la dignité à cette personne et à vous donner à vous-même la non-bienvenue à une prochaine discussion.

Je vous laisse avec une citation de Bouddha:

« La haine n’est jamais stoppée par la haine mais par l’amour, et un malentendu n’est pas stoppé par une querelle mais par le tact, la diplomatie, la conciliation et un désir compatissant de voir le point de vue de l’autre personne ».

Donc voilà, ne résistez pas, ne défendez pas, ne débattez pas.

Évitez les critiques

La critique crée le ressentiment. Une critique peut se comparer à un pigeon voyageur: elle revient toujours à la maison. Vous ne devez pas vous concentrer sur le fait de changer les autres mais plutôt de vous changer vous-même.

En pleine guerre de sécession et en parlant de ses ennemies Lincoln dit:

« Ne les critiquez pas, ils sont justes ce que nous serions dans des circonstances similaires ».

Les parents qui grondent, les chefs dominants et les maris et femmes qui critiquent constamment doivent réaliser une chose: les gens ne veulent pas changer d’avis.

Le secret de la diplomatie selon Benjamin Franklin:

« Je ne parlerai mal de personne, et je parlerai en bien de chaque personne que je connaisse ».

Une dernière citation de Dr Johnson:

« Dieu lui-même, ne juge pas un homme avant la fin de ses jours… Donc pourquoi moi je le ferais? »



Donc n’oubliez pas ce principe: ne critiquez pas et ne condamnez pas.

Pratiquez le compliment

Commencez vos conversations de manière amicale, comme le dit Lincoln: « une goutte de miel attrape plus de mouches qu’on gallon de bile ».

Utilisez l’encouragement et faites comprendre à votre interlocuteur que ses défauts et travers sont faciles à corriger.

N’oubliez jamais de dire un compliment avant de parler d’un défaut, et remplacez le mot « mais » par le mot « et ».

Les compétences fanent sous la critique et elles fleurissent sous l’encouragement. Faites remarquer le plus petit des progrès et même tous les progrès. Ne doutez pas à utiliser les louanges et l’approbation.

Dites la phrase suivante tout haut: « J’ai hâte de féliciter et la réprimande me répugne ».

La légende raconte que l’utilisation des compliments est à l’origine de la réussite du grand industriel Andrew Carnegie. Il félicita même ses collaborateurs sur sa tombe où il est écrit: « ici repose un homme qui a su s’entourer de personnes plus intelligentes que lui ».

Souvenez-vous des noms et prénoms de vos interlocuteurs

Le nom et prénom d’une personne sont pour elle le son plus sucré et le plus important qu’il existe dans une langue.

La plupart des personnes ne se rappellent pas des noms et prénoms, pour la simple raison qu’elles ne prennent pas le temps et l’énergie nécessaire pour se concentrer et pour répéter et fixer les noms dans leur tête. Elles se trouvent des excuses pour cela, elles disent qu’elles sont trop occupées.

Cependant les vrais meneurs d’hommes partagent la qualité de se rappeler du nom et prénom des autres.



L’industriel Andrew Carnegie était fier du fait qu’il pouvait appeler la plupart des employés de ses usines par leur prénom. Napoléon 3 se vantait de pouvoir se souvenir du nom et prénom de n’importe qui et ce malgré ses responsabilités royales. Jim Farley affirmait qu’il pouvait appeler 10 000 personnes par leur prénom.

Le président Roosevelt affirme que la manière la plus simple, la plus voyante et la plus importante de gagner la bonne volonté des autres était de se rappeler de leur prénom et de les faire se sentir important et pourtant combien d’entre nous le font-il?

La vertu numéro un: l’empathie

Les personnes qui peuvent se mettrent à la place des autres et qui peuvent comprendre comment fonctionnent leur esprit n’auront jamais à se soucier de ce que l’avenir a en réserve pour eux.

Essayez honnêtement de voir les choses selon le point de vue de l’autre personne.

Pensez à ce que l’autre personne veut.



Je vous laisse avec une citation de Carlside:

« Un grand homme montre sa grandeur, de la manière à laquelle il traite les petits hommes ».

Dites à vos interlocuteurs que vous ne leur en voulez pas pour ressentir ce qu’ils ressentent, et que si vous étiez dans leur situation, vous ressentiriez la même chose.

Et on ne le dira jamais assez: « soyez sincèrement intéressé par les autres ».

Vous pouvez vous faire plus d’amis en 2 mois en étant vraiment intéressé par les autres qu’en 2 ans en essayant de faire que les autres s’intéressent à vous.

N’oubliez pas de sourire et de vous amuser

Si vous voulez du succès, prenez du plaisir à faire ce que vous faites. Vous devez aimer rencontrer des nouvelles personnes si vous voulez que de nouvelles personnes aiment vous rencontrer.

Votre sourire est le messager de votre bonne volonté. Le professeur James V.McConnell qui était un psychologue à la Michigan University nous informa: « Les personnes qui sourient, ont tendance à diriger, à enseigner, et à vendre plus efficacement, et à élever des enfants plus heureux. Il y a beaucoup plus d’informations dans un sourire que dans un froncement de sourcils. C’est pourquoi l’encouragement est un outil d’éducation plus efficace que la punition.

Faites attention à vos mots

Certains mots sont magiques comme par exemple : « je suis désolé de vous déranger, merci, s’il vous plaît… » Ces petits mots sont de l’huile pour les rouages de la vie de tous les jours.

Benjamin Franklin l’affirmait : « j’ai abandonné l’utilisation des mots « évidemment, et bien sûr » et j’utilise les mots « j’imagine que, je crois comprendre que… ».

Aussi Dale Carnegie vous conseille de poser des questions au lieu de donner des ordres directs.

De la même manière, il vous conseille de faire dire « oui » et même plusieurs fois « oui » à votre interlocuteur en début de conversation.

Parlez de vos propres erreurs

Parlez de vos propres erreurs avant de critiquer celles des autres.

Et si vous avez tort, admettez-le rapidement et fortement. Admettez que vous avez tort: « en combattant vous n’obtiendrez jamais assez mais en vous rendant, vous obtiendrez plus que ce que vous espérez ».

Vous pouvez aussi commencer vos phrases en admettant que vous avez tort. Vous n’aurez jamais de problèmes avec les autres si vous admettez que vous avez tort.

Un bon début de phrase peut-être « j’ai peut-être tort, j’ai souvent tort d’ailleurs, mais examinons ceci… ».

Derniers conseils

Vous pouvez donner à votre interlocuteur une belle réputation à laquelle être à la hauteur. Créer une forte envie chez l’autre est aussi une bonne solution.

Une autre manière de faire ceci est de lancer un défi. Un défi à relever qui prouverait la valeur de l’autre.

Et pour finir, ne parlez pas de vos prouesses et réussites, cela ne vous apportera pas d’amis. Même vos propres amis voudraient plutôt parler de leurs propres prouesses et réussites que d’entendre parler des vôtres.



Ne l’oubliez pas, votre popularité, votre bonheur et votre amour-propre dépendent en grande partie de vos compétences en matière de relations humaines.

Concept principal du livre:

La communication et notre relation avec les autres sont un aspect de la vie très difficile à maîtriser. Nous avons tendance à refaire les mêmes erreurs maintes et maintes fois. Pour réussir socialement, l’empathie est le maître mot. Lorsque vous froissez le sentiment d’importance d’une personne, votre influence diminue, lorsque vous faites qu’une personne se sente importante et écoutée en votre présence, votre influence augmente. Il est complètement contre-productif de dire directement à une personne qu’elle a tort ou de démontrer directement à une personne que vous avez raison. La meilleure façon de gagner une dispute c’est de l’éviter.

Ce que le livre apporte:

  • Une grande compassion
  • Une meilleure compréhension de l’être humain
  • Une nouvelle vision des autres
  • Une diminution du jugement des autres

Sentiments à la lecture:

  • Tranquillité, paix intérieure
  • Sérénité
  • Un certain choc face au savoir reçu
  • Confiance en soi
  • Grande remise en question de sa relation avec les autres

Évaluation:



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