Cet article participe à l’événement interblogueurs “ Ce conseil qui m’a permis de surmonter mes échecs ” organisé par le blog Grandiravecplaisir. J’apprécie ce blog, et en particulier cet article qui nous propose des idées pour exprimer nos émotions.
Salut les amis ! Alors aujourd’hui on va faire une petite pause dans notre analyse de livres de développement personnel et je vous parlerai un peu plus de moi-même à travers cet article. Ce sera pour vous l’occasion de connaître un peu plus Manu, le féru de lecture!
Alors le conseil qui m’a permis de surmonter mes échecs est le suivant: « Ne rien prendre personnellement ».
Et oui, si vous êtes déjà un grand lecteur de livres de développement personnel, vous avez sûrement déjà entendu ce conseil quelque part. C’est en effet un conseil « typique » de développement personnel, c’est d’ailleurs le second accord du fameux livre les 4 Accords Toltèques de Don Miguel Ruiz.
Alors revenons dans le contexte, la première fois que j’ai entendu ce conseil, je devais avoir entre 18 et 21 ans… à cette époque je sortais de ma campagne (oui, je suis d’une famille d’agriculteurs, pas de chance!), j’étais timide et je ne connaissais rien à la vie. Évidemment mon rapport avec la gent féminine était médiocre. Pour remédier à cela je me suis mis à lire un blog sur la séduction (à ce jour je suis incapable de me rappeler lequel…), mais je me souviens d’avoir lu ceci: «quand vous abordez une fille à une soirée ou dans la rue, si sa réaction est très mauvaise, ne le prenez pas personnellement et contentez-vous de vous réjouir d’avoir eu le courage de l’aborder».
Wwouaaa, je me rappelle d’avoir pensé que c’était génial, que c’était une façon super intelligente de se comporter (c’était la première fois que je lisais un texte de type « développement personnel », j’étais déjà en train de découvrir ce qui allait devenir ma passion!).
Enfin bref, j’ai bien vite compris que ce conseil pouvait s’appliquer dans bien d’autres aspects de la vie que la séduction.
Ce conseil m’a beaucoup servi dans la vie professionnelle, en effet lorsque l’on est employé on a souvent affaire à des collègues ou des supérieurs qui nous manquent injustement de respect (cela m’est arrivé de nombreuses fois), mais à chaque fois je pensais « ces personnes pensent avec leur ego, leur haine, leur jugement et leur peur, leur opinion n’est en aucun cas à prendre personnellement, c’est loin d’être la réalité ».
De 23 à 26 ans, j’ai été dans une relation amoureuse avec une personne mal dans sa peau (je reconnais complètement que ce fut une erreur de jeunesse). Le mal-être de cette personne lui faisait dire beaucoup de vilains mots à mon égard. Quelle était ma réaction à cela?? J’essayais tant bien que mal de ne rien prendre personnellement et d’aider cette personne.
À mes 25 ans, j’ai commencé un job en logistique qui correspondait à mon niveau d’étude, cependant l’ambiance me répugnait et ma supérieure était odieuse. La direction décida de me changer de poste, de me baisser mon salaire et de me faire faire du travail d’entrepôt beaucoup plus basique.
Est-ce que j’ai pris ça comme un drame? Est-ce que j’ai pris ça comme un échec?
NON, j’ai tout fait pour ne pas prendre cela personnellement. Après tout c’était un vrai signe du destin qui me montrait que je n’allais pas vers la direction qui était faite pour moi. Je pense même aujourd’hui que ce fut une bénédiction.
En 2018 je m’intéresse grandement à l’investissement dans toutes ses formes. J’investis 2000 € dans des bitcoins pour les investir dans une page internet. Résultat, la page était une arnaque, je perds ces 2000 €… Comment je réagis à cet événement, est-ce que je me considère un imbécile pour être tombé dans une arnaque? NON, je ne prends pas ça personnellement, je tire la leçon que les bitcoins sont un investissement dangereux et que la prochaine fois, j’investirais dans des ETF, comme un bon père de famille.
Voilà les amis, je viens de partager avec vous certains supposés échecs de ma vie. Mais comme vous le savez sans doute, nous les amateurs de développement personnel nous ne prenons pas les choses personnellement et nous tirons les leçons de nos échecs. D’ailleurs, nous ne les appelons pas des « échecs », nous les appelons, des « leçons apprises ».
Ciao et n’oubliez pas, lisez beaucoup de livres!